Le Managing Director de Belgocatering aide les agriculteurs locaux sur le terrain

Belgocatering a voulu donner un coup de pouce à l’un de ses fournisseurs. Quinze collaborateurs, dont le Managing Director Luc Van Sande, ont arraché les mauvaises herbes chez l’agriculteur Olivier Mehuys, le fournisseur d’œufs attitré de l’entreprise de restauration haut de gamme. Belgocatering entend ainsi se montrer solidaire de « ses agriculteurs », à qui elle a acheté moins de produits que d’habitude en raison de la crise du coronavirus.

Avec le retour progressif à la normale après la crise du coronavirus, Belgocatering souhaite donner un coup de pouce à ses fournisseurs attitrés du circuit court. Ces derniers mois, l’entreprise leur a acheté moins de produits, du fait que ses restaurants ont été contraints de fermer leurs portes. Afin de les remercier de leur soutien et de leur loyauté, mais aussi pour leur apporter un peu de réconfort, Belgocatering a décidé d’aller les aider gratuitement pendant une journée. Quinze collaborateurs, dont le Luc Van Sande, se sont donc rendus hier chez l’agriculteur Olivier Mehuys pour mettre la main à la pâte.

« Bon nombre de nos agriculteurs engagent du personnel temporaire pour faire face aux périodes de pic, mais avec la crise du coronavirus, il est difficile de faire appel à des saisonniers. Nous avons donc décidé d’aider nos fournisseurs, surtout sur le terrain », explique Luc Van Sande, « L’initiative est venue de notre propre personnel et a été largement soutenue. Nous avons reçu tellement d’inscriptions que nous comptons organiser une autre journée d’entraide très prochainement. »

Belgocatering sur le terrain

L’agriculteur Olivier Mehuys exploite une ferme avec son père. Il a participé à l’émission Boerenjaar diffusée sur la chaîne flamande VIER. En temps normal, il engage toujours des ouvriers saisonniers en été. Mais en raison de la crise du coronavirus, ces ouvriers n’ont pas la possibilité de rejoindre la Belgique ou ont peur de venir dans notre pays. L’aide de Belgocatering est donc tombée à point nommé pour Olivier.

« En avril et en mai, un tas de gens contraints de rester chez eux nous ont proposé leur aide, mais nous ne pouvions pas encore vraiment faire appel à eux », explique Olivier. « Ce n’est que depuis le mois de juin que nous pouvons engager des extras. Le soutien de Belgocatering est donc plus que bienvenu. L’entreprise ne nous voit pas comme un fournisseur parmi tant d’autres et je lui en suis reconnaissant. C’est aussi agréable de faire plus ample connaissance en chair et en os. Les collaborateurs de Belgocatering ont eu l’occasion de voir ce que nous faisons et le temps que prend la production d’aliments. »

Un circuit court de plus en plus populaire

Olivier Mehuys envisage l’agriculture sous un angle durable. Grâce au financement de Belgocatering, notamment, il a créé un parquet d’élevage mobile qu’il déplace chaque semaine pour que les poules aient constamment de la nouvelle herbe à manger. Belgocatering mise depuis de longues années sur la durabilité et le circuit court. Bon nombre de ses produits proviennent directement de chez l’agriculteur. C’est le cas des œufs d’Olivier.

Le consommateur belge accorde, lui aussi, de plus en plus d’importance à l’alimentation durable. C’est l’un des effets de la crise du coronavirus. Au lendemain du confinement, 45 % des consommateurs disent accorder plus d’attention qu’avant à l’alimentation durable, d’après une étude de FairTrade Belgium. Luc Van Sande a une explication toute simple : « Les gens ont plus le temps pur surveiller ce qu’ils consomment. L’étude révèle également qu’un tiers des Belges continueront à acheter des produits issus du circuit court après la crise. Nous sommes favorables à cette démarche et nous voulons l’adopter dans nos restaurants. »

Olivier s’y retrouve aussi dans les chiffres : « La plupart de nos gros clients, dont Belgocatering, sont des entreprises du secteur de l’horeca. Le fait qu’ils souhaitent, eux aussi, continuer à faire appel au circuit court à l’avenir nous donne confiance. Avec la crise du coronavirus, le secteur agricole traverse une période houleuse. Nous avons dû repenser nos activités et entreprendre autrement. Certains clients viennent aujourd’hui chercher leurs produits à la ferme. Ce n’était pas le cas avant, mais cela nous a permis de limiter les dégâts. C’est un plaisir de voir que les gens apprécient. »

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